Tous les ans, nos clients nous demandent de réaliser leur carte de vœux digitale. L’exercice peut paraître très simple à première vue puisqu’il suffit de dire “bonne année” ou “joyeuses fêtes”. Et pourtant il n’en est rien : réussir sa carte de vœux animée nécessite, au préalable, de se poser huit questions essentielles.
1 | TIMING ET BUDGET
Ne tardez pas : si vous attendez début décembre pour vous pencher sur votre carte de voeux digitale, il est fort à parier que cela ne soit trop tard. En moyenne, du fait des allers-retours, il faut compter 2 à 3 semaines pour réaliser l’ensemble : message, script, storyboard, graphisme, animation, design sonore. Le budget est quant à lui très variable, en fonction de la durée de l’animation, de sa complexité ou encore de la présence d’une voix-off.
2 | UN VRAI MESSAGE
Comme nous le disions en préambule, une carte de vœux, qu’elle soit animée ou en papier, ne se limite pas à souhaiter la bonne année. C’est avant tout une prise de parole institutionnelle qui se doit donc d’être réfléchie et agrémentée d’un vrai message. À titre d’exemple, vous pouvez rappeler votre mission, tracer un bilan de l’année écoulée, etc. Ce n’est qu’après l’élaboration du message que vous pourrez conclure et formuler vos bons vœux.
3 | QUEL(S) FORMAT(S)
Où sera diffusée votre carte de voeux électronique ? Sur votre site internet, bien sûr. Mais sur quels réseaux sociaux ? Sur Instagram, Facebook ou LinkedIn, le format carré est préconisé. Mais sur YouTube ? Rien ne vous empêche de concevoir plusieurs formats. Mais c'est un aspect à prendre en compte au préalable afin d'éviter des complications lors de l'exécution.
4 | LA DURÉE : MOINS D’UNE MINUTE
Beaucoup d’entreprises ou d’institutions se contentent d’une animation de 30 secondes. C’est dommage : votre message, s’il est bien élaboré, sera d’autant mieux porté par une e-carte de vœux qui dure un peu moins d’une minute. Pourquoi ? Parce qu’en 30 secondes il est difficile de s’exprimer alors qu’en 45 ou 50, vous aurez le temps d’imprimer votre marque. Un conseil : éviter de dépasser la minute car cela devient fastidieux. Une exception néanmoins : si vous optez pour la rétrospective de l'année, vous pouvez vous lâcher côté durée.
5 | AVOIR UNE IDÉE DU GRAPHISME
Votre charte graphique doit-elle être respectée ou, à l’inverse, est-ce total free style ? Personnages, icônes ou photos ? Style sobre ou couleurs pétantes ? L’animation doit-elle être lente ou rapide ? Autant de questions qui compliquent cette étape cruciale. Car c’est bien connu, tout le monde a un avis sur la carte de voeux de la maison. Dès lors, un conseil : désignez un chef de projet en interne, qui ne reporte qu’à une équipe réduite (directions générale et de la communication). Cela vous fera gagner un temps précieux et vous épargnera nombres d’allers-retours inutiles.
6 | LA MUSIQUE
Une musique de fond permet au destinataire de mieux se concentrer sur le message de votre animation. Cependant, si vous souhaitez faire figurer le dernier tube à la mode, autant vous armer de patience car le temps d’obtenir les droits de diffusion auprès de l’éditeur musical, vous aurez largement dépassé le mois de janvier ! C’est pourquoi, très souvent, la musique utilisée est libre de droits. C’est certes moins sexy que la dernière chanson de Rihanna mais fait amplement l’affaire.
7 | PENSER À L’HÉBERGEMENT
Ça y est : votre carte de voeux digitale est terminée. Mais vous n’avez pas pensé à l’hébergement. Deux options s’offrent à vous : héberger l’animation directement sur votre site Internet, ou, à l’inverse, la mettre sur une plateforme comme YouTube, Vimeo ou DailyMotion. Cette alternative est très pratique mais attention : votre vidéo risque de comporter de la pub sur YT et DM. C’est le prix de la gratuité !
8| PAPIER, S’IL VOUS PLAIT
Beaucoup de personnes sont encore attachées au papier. À juste titre : c’est le meilleur moyen d’écrire un message personnalisé à vos interlocuteur. Dès lors, un conseil : faîtes également une version print de votre carte de voeux. Cela ne coûte pas très cher tant en termes de design que d’impression.